L’encadrement du métier de coach

Le coaching est un métier encadré par l’État français à travers le Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP). Le RNCP encadre donc le marché du coaching. Il s’agit d’un dispositif de France compétences, donc du Ministère du Travail français. Cette certification est la reconnaissance officielle du métier de coach par un acteur « neutre ». Un acteur qui vise l’intérêt public et l’intérêt de la société en général, à savoir l’État.

Cette certification permet d’attester que les coachs professionnels aient toutes les capacités nécessaires pour exercer le coaching au plus haut niveau. Elle permet également que le coaching puisse être encadré légalement, puisqu’il s’agit d’une norme établie par l’État. Comment faire entrer une formation en coaching dans les circuits de financement ? Pour faire ça, il est essentiel que la formation soit reconnue par l’État. À travers le RNCP et France compétences.

Autrement dit, le titre du RNCP pose les bases du métier de coach en termes de légitimité pour l’exercice de cette discipline. Un client qui cherche à se faire accompagner et une entreprise qui cherche des coachs pour un processus en interne souhaitent nécessairement avoir une prestation sérieuse et de qualité.

Le rôle d’une fédération de coaching

Le titre RNCP en coaching reste fondamental pour l’existence du métier. Pour autant, il existe d’autres formes de reconnaissance de cette discipline. Par exemple celles liées aux fédérations qui sont tout à fait importantes et qui peuvent aider le déploiement de l’activité. Les fédérations peuvent offrir, dans ce sens, un espace riche d’échange, d’encadrement déontologique et de rencontre entre les professionnels du coaching. Elles participent donc à l’évolution du métier de coach.

En outre, une fédération en coaching permet l’établissement d’une communauté professionnelle qui aide à faire évoluer le métier. Sans aucun doute, en plus de l’État français, les fédérations (en tant qu’association des pairs) peuvent offrir une crédibilité aux professionnels qui exercent le métier. Faire partie d’une fédération veut dire que l’accompagnateur est reconnu par ses pairs. D’un point de vue de marché, le fait d’avoir une reconnaissance d’une fédération peut beaucoup aider dans le développement d’une activité professionnelle, mais aussi dans le déploiement d’un réseau.

Fédération de coaching : une pluralité

Plusieurs fédérations existent en coaching, mais les trois principales dans le scénario français et international sont : l’ICF (International Coach Federation), l’EMCC (European Mentoring and Coaching Council) et la Société Française de Coaching. Il n’y a pas nécessairement un rapport de qualité entre les fédérations, mais un choix professionnel et personnel à réaliser. Chaque fédération va offrir des avantages et des inconvénients à chaque coach, selon ses attentes professionnelles.

Les fédérations, comme l’ICF, par exemple, sont importantes également d’un point de vue éthique et déontologique. Elles permettent aux coachs d’avoir un document écrit. On y trouvera les règles de bonne conduite du métier qui y seront explicitées et développées.

Un code déontologique est l’ensemble de règles éthiques qui guident le coach dans le déploiement pratique de son activité. Il est essentiel aussi que les clients qui cherchent ce type d’accompagnement soient rassurés en ce qui concerne la qualité des prestations d’un coach. Par le fait d’adhérer à une fédération, le coach s’engage à respecter les principes défendus par cette communauté professionnelle.

Un coach qui fait le choix d’adhérer à une fédération sera constamment invité à développer ses connaissances et ressources. Et ce tout au long de sa carrière. C’est un coach qui va nécessairement rester attentif à tout ce qui est lié à l’innovation. Et à l’évolution du métier. Grâce aux échanges avec ses pairs, le coach qui fait partie d’une fédération peut bénéficier des tous les avantages d’appartenir à une communauté professionnelle.